Quelques automobiles
Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Les constructeurs français d’automobiles sont nombreux au début du 20ème siècle. Seules quelques grandes marques, comme Berliet (pour les camions), Citroën, Peugeot et Renault ont passé le cap de l’an 2000, non sans avoir absorbé auparavant quelques autres marques.

Les voitures présentées ci-dessous ne sont pas obligatoirement représentatives des plus grands constructeurs ou des plus grands succès automobiles. Le seul critère pris en compte est la possibilité de présenter des photos et de nous permettre de réaliser, grâce à elles, le chemin parcouru depuis 1884.

BERLIET - DE DION-BOUTON - CITROEN

BERLIET à Lyon

Marius Berliet (1866-1949) (JPG)

Marius Berliet
(1866-1949)

Marque Berliet (JPG)

Marque Berliet en 1900

Voiture Berliet en 1900 (JPG)

Voiture Berliet en 1900

Phare Ducellier de la voiture Berliet de 1900 (JPG)

Phare Ducellier de la voiture Berliet (1900)

Roue de la voiture Berliet datant de 1900 (JPG)

Roue de cette même voiture

Marius Berliet (Lyon 1866 - Cannes 1949) fonde son entreprise en 1898 à Lyon. Huit ans après sa création, la qualité de ses chassis est telle que l’American Locomotive Co. (fabricant de locomotives) en achète la licence. Avec le produit de cette vente, Marius Berliet construit une vaste usine à Vénissieux.

Après la crise de 1932, Berliet produit essentiellement des camions et jusqu’en 1939, une lignée de voitures légères, appréciées du public. La plus connue de ces automobiles est la "Dauphine" (première du nom) de 9 et 11 CV.

La société Berliet entre au sein du groupe Michelin (Citroën) en 1967, puis est reprise en 1975 par la Régie Renault. La marque Berliet disparait en 1980.

La Dauphine de Berliet (photo prise vers 1948) (JPG)

La Dauphine de Berliet (photo prise vers 1948) immatriculée en Meurthe-et-Moselle (KU)

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DE DION-BOUTON

C’est en 1882 que le gentilhomme nantais, le comte, puis marquis Albert de Dion (Nantes 1856 - Paris 1946), rencontre le constructeur de jouets scientifiques, Georges Bouton.

Leur collaboration est fructueuse et leur créativité est telle qu’ils déposent de nombreux brevets, notamment l’essieu arrière articulé à cardans (le "pont" de Dion), la direction à point central, ainsi que le moteur 8 cylindres disposés en "V" (brevet N° 395591 du 22 octobre 1908).

Surnommé le "comte mécanicien", Albert de Dion est élu député de Nantes en 1902 et constamment réélu. Il devient sénateur en 1923. En 1895, il fonde l’Automobile Club de France.

Double phaéton De Dion-Bouton (1906) (JPG)

Double phaéton De Dion-Bouton (1906)

Roue du double phaéton De Dion-Bouton (1906) (JPG)

Roue du double phaéton De Dion-Bouton (1906)

Caractéristiques du double phaéton :

-  Accès aux places arrière par pivotage du siège avant gauche
-  Nombre de cylindres : 1
-  Cylindrée : 1 018 cm3
-  Boîte de vitesses : 3 avant
-  Embrayage : monodisque
-  Alimentation : carburateur Claudel
-  Allumage : magnéto Bosch
-  Suspension AV semi-elliptiques, AR semi-elliptiques + lames transversales
-  Voie : 1,23 m
-  Empattement : 2,34 m
-  Frein à main , commande par tringles sur roues AR et frein à pied par arbre de transmission
-  Roues : rais bois, type artillerie
-  Pneumatiques : 820 x 120
-  Performances : 40 km/h

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CITROEN

André Citroën (1878-1935) (JPG)

Le 5 février 1878, André Citroën vient au monde au 44, rue Lafitte à Paris, dans le 9ème arrondissement.

Il n’a que 6 ans lorsque son père, Lévi Citroën meurt en 1884.

Il entre au Lycée Condorcet, puis à l’Ecole Polytechnique. En 1901, il fait son service militaire au Mans, dans l’artillerie.

Il part en 1912 aux Etats-Unis. Il rencontre et épouse Georgina Bingen avec laquelle il aura quatre enfants : Jacqueline (1915-1994), Bernard (1917), Maxime (1919-1990) et Solange (1924).

Il meurt le 3 juillet 1935, à 9 heures du matin et inhumé au cimetière de Montparnasse à Paris.

André Citroën, ancien élève de Polytechnique, fonde une petite usine pour l’exploitation d’un brevet (acheté en Pologne) sur la taille d’engrenages à chevron.

En 1908, les automobiles Mors, grâce à son concours, voit leur production passer de 125 voitures à 1 200.

En 1915, André Citroën construit son usine du quai de Javel et produit 55 000 obus par jour. Après la guerre, il la transforme pour fabriquer une voiture populaire en grande série, qui sortira finie de son usine. Habituellement, la menuiserie, les revêtements en tôle, l’émaillage des ailes étaient confiés à des artisans.

L’année 1919 verra la sortie de la première 10 CV, type A.

En 1922, la 5 CV est lancée. Elle sera surnommée "Citron" en raison de sa couleur jaune, puis de "Trèfle" à cause de ses trois places. Le surnom de "Citron" sera encore utilisé dans les années 1950, non pas pour désigner une 5 CV, mais pour parler de la marque Citroën elle-même.

Citroën construit de nouvelles usines à Saint-Ouen, Clichy et Levallois. Dans le même temps, il inaugure le travail à la chaîne dans l’usine du quai de Javel.

Il renouvelle le parc des taxis parisiens, organise des transports en commun avec des autocars en banlieue et dans des villes de province, crée des filiales à l’étranger et une compagnie d’assurances à prix réduits pour ses clients, fait poser des panneaux de signalisation.

Il organise également les croisières Citroën :
-  la croisière noire (1924-1925) de Colom-Béchar à Tananarive
-  la croisière jaune (1931-1932) en Asie.

Voiture Rosalie, marque Citroën (photo prise vers 1938) (JPG)

Voiture Rosalie Citroën (photo prise vers 1938)), immatriculée dans la Meuse (LA)

Voiture Rosalie, marque Citroën (photo prise vers 1938) (JPG)

Rosalie Citroën (photo prise vers 1938), immatriculée dans la Meuse (LA)

A partir de fin 1932, les chevrons apparaissent rapportés derrière la grille, puis estampés d’une seule pièce avec celle-ci, puis finalement rapportés derrière la grille, mais encastrés entre ses lamelles.

La 8 CV Petite Rosalie accomplit un célèbre raid de 300 000 km, démontrant par là sa robustesse, même si sa ligne n’est pas aussi aérodynamiques que ses concurrentes.

En 1934, Citroën lance la "7". Conçue par André Lefebvre et Gabriel Voisin. Elle marque un changement radical avec sa traction avant, carrosserie monocoque et aucun marche-pied.

En 1935, et malgré le succès de la "7", Citroën dépose son bilan et meurt peu après. L’entreprise est reprise par Pierre Michelin, puis, à la mort de ce dernier, par Pierre Boulanger.

La "7" sera suivie de la "11" et de la "15".

La 2 CV Citroën (1949-1990) (JPG)

2 CV Citroën, fabriquée et vendue en avril 1990

En 1949, au Salon de Paris, apparait une étrange voiturette grise : la 2 CV ou Deuche ou Dodoche qui commence une longue carrière. Sa fabrication ne s’arrête qu’en 1990, soit plus de 50 ans après sa première apparition officielle !

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Histoire de Citroën




Mis en ligne le mercredi 26 septembre 2012 par Axsane
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