A la mort d’Henri V, il ne reste que deux enfants issues de leur union :
Dans son contrat de mariage du 19 mai 1353, Marie de Luxembourg apporte une dot 17 000 livres en argent au comte de Vaudémont, mais conserve en propre 1 700 livres de rentes : 600 livres sur Chaumont, 300 livres sur Reynel et 800 livres sur Chaligny.
Sa vie durant, le comte de Vaudémont a vécu d’expédients, d’emprunts contractés auprès de son cousin Jean, comte de Thélod, aux banquiers lombards, les « Buni », et a même gagé son domaine de Chaligny au chevalier Olivier de Serrières.
La mort d’Henri V laisse donc sa veuve Marie et ses filles, Marguerite et Alice, dans une situation financière précaire (dettes), mais aussi dans un climat d’insécurité dû aux querelles entre Armagnacs et Bourguignons qui divisent la France et les deux duchés lorrains.
En peu d’années, Marie redresse sa situation financière en exploitant le minerai de fer et en créant une forge(elle disparaîtra au début du 16ème siècle). Cette forge se situait vraisemblablement dans la forêt, au Val de Forge ou Fond de Monvaux et ne semble pas avoir été en activité sous les Neufchâtel.
Elle rembourse les créances et achète même les domaines de Morancourt, Mussey et Mathons en Bassigny, anciennes propriétés des sires de Joinville.