On ignore leur datation, mais nombre de baptêmes y ont été et y sont toujours célébrés. Au début du 20ème siècle , ils étaient surmontés du buste de Saint Amon.
Amon fut évêque de Toul vers le 5ème siècle. Ses reliques, conservées à l’église de Chaligny, faisaient l’objet d’un culte particulier.
Chaque année, le dimanche de la Sainte Trinité (premier dimanche suivant celui de la Pentecôte), de nombreux pélerins venaient invoquer le saint, principalement pour être préservés des fièvres.
Si les reliques ont disparues pendant la Révolution, le buste de Saint Amon était toujours transporté des fonts baptismaux (où il se trouvait habituellement) au choeur de l’église en 1903 (livre de P. FOURNIER, d’après les dires de l’abbé Christophe, ancien curé de Chaligny).
A l’heure actuelle, ce pélérinage a cessé, Saint Amon ne surmonte plus les fonts baptismaux, et son culte a sombré dans l’oubli le plus total : la découverte et l’utilisation de médicaments efficaces contre les fièvres ont sans doute supplanté les prières adressées à ce saint.