Marié en 1306 avec Isabelle, fille de Ferry III, duc de Lorraine, morte en 1335
dont 2 enfants :
(*) Anseau de Joinville, au moment de son mariage avec Marguerite de Vaudémont, est veuf de Laure de Sarrebrück, fille de Simon de Sarrebrück, seigneur de Commercy et de Mathilde de Sexfontaines.
De cette première union est née :
Un peu avant 1320, le comte de Vaudémont et sa femme font construire un hôpital à Pont-Saint-Vincent pour soigner les pauvres de la région.
A peu près à cette époque est entreprise la construction d’un "hôtel" à Pont-Saint Vincent, sur la rive de la Moselle qui est sans doute l’origine du château-fort qui subsiste jusqu’au 17ème siècle.
Le 26 mars 1322, Henri III et sa femme Isabelle, moyennant cent livres par an, autorisent les frères Alexandre et Antoine Buni et d’autres Lombards à s’installer pour dix ans à Chaligny, Pont Saint-Vincent, Vézelise et Vaudémont. En outre, les banquiers lombards peuvent prendre, pour une période de dix ans, leur affouage et "toute manière de mort bois" dans la forêt seigneurale, mais à condition de n’abattre ni hêtre, ni chêne.
Détenteurs du monopole des prêts et du commerce de l’argent, ces banquiers lombards ont dû s’installer et rester suffisamment longtemps à Chaligny pour qu’une rue porte encore leur nom à l’heure actuelle : la rue des Lombards.
En 1340, les habitants de Chaligny-le-Val demandent la permission de construire un four banal près de leurs habitations. Le comte Henri III y consent, mais déclare que le nouveau four appartiendra à l’abbaye de Clairlieu comme le four "de la ville" (de Chaligny-le-Mont). Les religieux de Clairlieu bénéficient de ce droit jusqu’à la fin de l’ancien régime.
En 1343, le comte donne, à l’abbaye de Clairlieu, le bois de la Perrière, voisin du monastère.
Le 25 juillet 1345, sous l’arbitrage du vieux roi Jean de Bohème, chef de la famille de Luxembourg, l’Evêque de Metz, Adémar de Monteil (1327-1361) abandonne son droit de suzeraineté sur Chaligny : le château, la ville et les dépendances, au profit du duc de Lorraine Raoul, mais avec possibilité pour ses successeurs de le racheter pour la somme de cinq mille livres. L’acte stipule que ce rachat ne peut pas être fait durant la vie d’Adémar de Monteil.
Le 18 mai 1346, le comte de Vaudémont porte à son beau-père, le duc de Lorraine sa foi et son hommage "pour Challegneu, le chastel et la ville, le ban et les appartenances". A partir de cette date, Chaligny relève de la suzeraineté lorraine au lieu de messine.
Le comte de Vaudémont fait fortifier la Maison Forte de Chaligny qui est, pour l’époque, une des plus importantes du pays.
Henri III est également le vassal du duc de Bar pour Vaudémont, Châtel-sur-Moselle et Bainville-aux-Miroirs.
Son fils aîné décède avant lui. Aussi, le 30 août 1347, Henri III cède Vaudémont et la seigneurie de Chaligny à son petit-fils qui devient Henri V de Joinville-Vaudémont.