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Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Comment la reconnaître ?

Aver de la médaille de Sainte-Hélène (GIF)

Avers de la médaille

Revers de la médaille de Sainte-Hélène (GIF)

Revers de la médaille

Médaille frappée par Désiré Albert BARRE, Graveur Général de la Monnaie de Paris.

Dimensions : 50 mm x 31 mm, avec un ruban vert rayé de 5 liserés rouges

Avers : profil droit de Napoléon 1er, cerclé de lauriers et surmonté de la couronne impériale, avec l’inscription "Napoléon I - Empereur" : voir ci-dessus

Revers : voir ci-dessus

Présentée dans une boite en carton blanc, dont le couvercle porte en relief : l’aigle impérial, la dédicace et la date du décret, elle était accompagnée d’un prospectus vert.

La médaille ouvrait droit à une petite pension pour son titulaire (150 Francs en 1866).

Albert Désiré BARRE, Graveur Général

Graveur Général de la Monnaie de Paris du 27 février 1855 au 31 décembre 1878, Albert Désiré BARRE a gravé la Médaille de Sainte-Hélène. Il est possible de le vérifier grâce à la marque ou "différent" (1) apposé sur cette médaille (à la base du cou de Napoléon 1er), qui représente une ancre de marine (voir ci-dessous).

(JPG)

Le différent de la médaille

En 1864, dans une lettre adressée à son confrère de Turin, Albert Désiré BARRE, parle du statut particulier du Graveur Général de la Monnaie de Paris :

"Les fonctions de Graveur général des monnaies de France créés par Henri II impliquent la reproduction et la fourniture de tous les coins de monnaies employés dans les ateliers monétaires de l’Empire. Ces ateliers monétaires au nombre de 13 sous Napoléon 1er sont réduits aujourd’hui à 3 : Paris, Strasbourg et Bordeaux...

Le Graveur Général est logé dans l’hôtel central des Monnaies à Paris. Il ne jouit d’aucun appointement, le local de ses ateliers lui est fourni par l’Etat, le matériel de ces ateliers lui appartient, les frais de personnel, contremaître et ouvriers sont à sa charge...".

En France, avant le concours monétaire d’avril 1791, les ateliers monétaires sont dirigés par un directeur d’atelier qui appose son "différent" sur les monnaies frappées sous sa direction.

Après cette date, un Graveur Général est élu pour l’ensemble des ateliers de France, et son "différent" est gravé sur les monnaies françaises produites par tous les ateliers de fabrication.

En 1880, toutes les pièces sont conçues uniquement à l’atelier de Paris, qui prend alors le nom de Régie, et adopte comme "différent" : une corne d’abondance.

Depuis 1973, la Régie monétaire s’est déplacée à Pessac (banlieue de Bordeaux). Actuellement, toute notre monnaie porte la corne d’abondance de la Régie, et le "différent" du Graveur Général (abeille pour les Euros français de 1999-2000 et fer à cheval pour les années suivantes).

Note (1) :

Différent :

Marque frappée sur la monnaie ou une médaille (comme la Médaille de Sainte-Hélène) qui permet d’identifier le chef d’un atelier ou le Graveur Général. Au 20ème siècle, il est possible d’identifier, grâce à divers "différents" : le Graveur Général, la Régie ( la corne d’abondance) et, éventuellement, l’atelier de gravure.




Mis en ligne le samedi 28 octobre 2006 par Axsane
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