Historique
Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Création et évolution de la Légion d’honneur

(JPG)

Légion d’honneur de Napoléon

-  Sous l’Ancien Régime :

Tous les Ordres et décorations sont réservés à une élite de privilégiés.

-  La Révolution :

Tous les Ordres sont abolis, à l’exception de l’Ordre de Saint Louis (décoration militaire), créé par Louis XIV, qui subsiste jusqu’en 1792, sous le nom de Décoration Militaire. La Convention estime que les décorations sont des "semences d’inégalité et de vénalité", mais les généraux prennent l’habitude d’offrir des armes pour récompenser les actes de bravoure.

De retour d’Orient, et après son coup d’Etat du 18 Brumaire, Bonaparte entérine cette habitude, et crée les "Armes d’honneur" : armes de grand luxe, gravées au nom du bénéficiaire et accompagnées d’un brevet.

Toutefois, Bonaparte pense que l’idéal serait un "Ordre qui soit le signe de la vertu, de l’honneur, de l’héroïsme, une distinction qui serve à récompenser à la fois la bravoure militaire et le mérite civil", et non représentatif d’une certaine couche sociale, comme l’étaient les Ordres de l’Ancien Régime.

-  Consulat :

Après d’âpres discussions pour faire admettre son projet auprès du Conseil d’Etat et du Corps Législatif, le premier Consul Bonaparte, aidé des deux autres Consuls, Lebrun et surtout Cambacérès, parvient à faire voter la loi du 29 floréal an X (19 mai 1802) : "En exécution de l’article 87 de la Constitution concernant les récompenses militaires et pour récompenser les services et les vertus civils, il sera formé une Légion d’honneur" (article premier), dont la devise est "Honneur et Patrie".

La loi du 29 floréal prévoit quatre grades : Légionnaire, Officier, Commandant et Grand Officier. Ces grades donnent droit au versement d’une rente. Les légionnaires reçoivent une croix en argent, et les autres grades, une croix en or.

L’Ordre de la Légion d’honneur a pour chef le Premier Consul. Il est composé d’un Grand Conseil d’Administration de 7 membres, avec deux administrateurs : le Grand Chancelier et le Grand Trésorier.

Le premier Grand Chancelier est le naturaliste Bernard de Lacépède, disciple de Buffon et membre de l’Institut, et le premier Grand Trésorier est le Général Dejean.

-  Napoléon 1er, empereur :

Les insignes extérieurs de la Légion d’honneur sont créés (décret du 22 Messidor An XII ou 11 juillet 1804).

A partir de 1805, un cinquième degré est créé : la Grande Décoration, dont les titulaires sont appelés Grand Aigle, puis Grand Cordon, et plus tard Grand Croix. En 1808, les Légionnaires sont nommés Chevaliers, et en 1816, les Commandants sont appelés Commandeurs.

Le 15 décembre 1805, des maisons d’éducation pour les filles des membres de l’Ordre sont créées par décret impérial. La première ouvre ses portes en 1807 à Ecouen.

La loi prévoit de substituer la Légion d’honneur aux Armes d’honneur, souvent au grand dam de leurs possesseurs qui préférent recevoir une arme plutôt qu’un insigne.

Tous les médaillés prêtent serment au cours de la remise des décorations, dont la première a lieu le 15 juillet 1804 à l’église des Invalides.

Les Légionnaires de la Meurthe sous le Premier Empire, par Henry POULET
L’auteur cite, à la page 140, le capitaine Nicolas CAILLON de Neuves-Maisons : "Parmi les capitaines, citons : Nicolas Caillon, de Neuves-Maisons (1771), blessé au cambat d’Ostrowno (25 juillet 1812) et à la bataille de Laon (9 mars 1814)"

A noter que Nicolas Caillon est né le 13 avril 1771 à Chaligny.

Sociétés Savantes de Lorraine - Le pays lorrain (1905, 2ème année).

-  Restauration :

Louis XVIII rétablit les Ordres royaux, mais conserve la Légion d’honneur. Il prend le titre de Grand Maître de la Légion d’honneur et, en 1814, place l’effigie d’Henri IV sur les médailles.

La Grande Décoration devient Grand Cordon et le port de la rosette est interdit aux simples Légionnaires.

-  Seconde Restauration :

L’Etoile prend le nom de "Croix" et l’Empereur, sa famille, et ses fidèles sont radiés de l’Ordre.

Au cours de cette période, de nombreux civils sont décorés. Le personnel des maisons d’éducation reçoivent une croix pattée, différente de la Légion d’honneur, insigne de fonction et d’ancienneté.

-  Monarchie de Juillet :

Louis-Philippe abolit les décorations de l’Ancien Régime, et la Légion d’honneur devient la plus haute récompense nationale, civile et militaire.

-  Seconde République :

L’insigne est modifié, et le Grand Conseil d’Administration, supprimé par Louis XVIII, est restauré sous l’appellation : Conseil de l’Ordre.

Une pension, selon chaque grade, est versée lorsque la Légion d’honneur récompense un militaire.

Le 16 mars 1852, de nouveaux statuts sont votés. Ils seront appliqués jusqu’en 1962.

-  Second Empire :

Napoléon III décore les premiers drapeaux de régiments et ouvre la Légion d’honneur aux femmes.

A partir du 30 novembre 1860, la rente est versée aux cantinières décorées au cours des campagnes.

-  Troisième et Quatrième République :

De 1870 et 1873, la Légion d’honneur est décernée aux seuls militaires, ce qui est contraire à l’idée originelle de ses créateurs. La cérémonie du serment est supprimée, et les insignes modifiés.

Le décret du 1er octobre 1918 permet, pour la première fois, la remise de la Légion d’honneur à titre posthume, puisque prêter serment n’est plus obligatoire.

Entre les deux guerres, les décorations sont décernées avec une telle prodigalité qu’il devient impératif de fixer des limites pour éviter la dévalorisation de l’Ordre.

(JPG)

Légion d’honneur décernée à mon
grand-oncle maternel : Alphonse Morlot.

"Officier d’une bravoure exceptionnelle et d’une rare énergie. Le 15 décembre 1916, a été blessé grièvement en se portant à l’assaut des positions ennemies. Mort suite de ses blessures. A été cité.

A Bône, le 1er juillet 1920

Le Lt Colonel, Commandant le dépôt du 3ème Tirailleurs"

-  Cinquième République :

Le Code la Légion d’honneur et de la Médaille Militaire se substitue aux arrêtés, lois et décrets élaborés entre l’An X (1802) et 1961. Il est appliqué par décret du 28 novembre 1962.

En 1995, tous les anciens combattants et survivants de la Guerre 1914-1918 reçoivent la Légion d’honneur, soit 2 318 poilus.

Organigramme de l’Ordre de la Légion d’honneur

Le Président de la République devient le Grand Maître de l’Ordre lors de son investiture, et reçoit l’insigne de Grand Croix.

Le Grand Chancelier est choisi pour 6 ans, renouvelables, parmi les Grand Croix.

Le Conseil de l’Ordre comprend : le Grand Chancelier, président, et 14 membres choisis parmi les dignitaires et Commandeurs de l’Ordre, 1 membre titulaire du grade d’Officier et 1 membre titulaire du grade de Chevalier. Les membres du Conseil de l’Ordre sont désignés par le Grand Maître, sur proposition du Grand Chancelier, et nommés par décret.

Le Conseil est renouvelé par moitié tous les deux ans, mais les membres sortants peuvent être de nouveau nommés.




Mis en ligne le vendredi 7 juillet 2006 par Axsane
A propos de ce site | Mentions légales | © Axsane 2005 - Tous droits réservés



Accueil
Plan du site
Contact
Privé
En passant par Chaligny...
Où se trouve-t-il ?
Habitat
Au fil des rues...
Démographie
Logo et blason
Eglise
Architecture
Historique
Extérieur
Intérieur
Choeur de l’église
Vitraux
Statues anciennes
Les collatéraux
Orgue
La nef
"Bans" de l’église
Fonts baptismaux
Fêtes religieuses
Processions
Communions vers 1900
Patois lorrain
Définitions
La chasse au patois
Lexique lorrain
Expressions lorraines
Expressions familiales
Ecoles et crèche
Chali’chatons
Agriculture et industrie
Vigne et vin gris
Castine
Les Tricoteries de Chaligny
L’usine de Neuves-Maisons
Historique
Chaligny et l’usine
Impacts divers
Fours à chaux de Vaucouleurs
Glossaire
Minerai de fer
Bassins ferrifères lorrains
Le fer à Chaligny
Sainte Barbe
Fonderie au 17ème siècle
La famille Chaligny
Vie d’un mortier
Chaligny dans l’histoire
L’histoire avant l’histoire
La naissance de Chaligny
La grotte du Géant
Documents anciens
Charte de 1126
Acte de vente de 1599
Les seigneurs de Chaligny
Glossaire
Aux 11ème et 12ème siècles
Les Vaudémont
Hugues 1er
Gérard II
Hugues II
Hugues III
Henri 1er
Henri II
Henri III
Henri IV
Les Joinville
Henri V
Marie de Luxembourg
Alice de Joinville-Vaudémont
Les Neufchâtel
Thiébaut VIII
Thiébaut IX
Henri de Neufchâtel
Les Thierstein
Oswald de Thierstein
Oswald de Thierstein, fils
Henri de Thierstein
Les Neufchâtel
Elisabeth de Neufchâtel
Les d’Isembourg
Salentin d’Isembourg
Henri d’Isembourg
Bonne d’Isembourg
Les Mercoeur
Nicolas de Vaudémont-Mercoeur
La guerre de Trente Ans
La Lorraine dévastée
Le traité de Westphalie
Les belligérants
La Lorraine et ses alliés
La France et ses alliés
Le 18ème siècle
19 mars 1732
En 1763 à Chaligny
En 1790
En 1792
En 1795
Le 19ème siècle
Epoque napoléonienne
Debrod, soldat de l’Empire
Guerre de 1914-1918
Guerre et paix
Chalinéens morts pour la France
Le clairon de l’armistice
Photos de guerre
Témoignages
La Légion d’honneur
Historique
Médaillés à Chaligny
Médaille de Sainte Hélène
Historique
Descriptif
Médaillés de Chaligny
Médaillés de Neuves-Maisons
Médaillés de Maron
Médaillés de Pont Saint Vincent
Le village de nos grands-parents
Les lieux de rencontre
Les traditions
Les métiers
La photographie
Historique
Le 1er photographe de Chaligny
L’avenir de la photographie
Les moyens de communications
Le train
L’aéroplane
Le téléphone
L’automobile
Historique
Quelques automobiles
Galerie de photos
Avis de recherche
Photos de mariage
1906 - Denis-Picard
1906 - Joly-Michel
1906 - Gérardin-Fournier
1908 - Galliot-Grandcolas
1920 - Labroche-Revemont
1920 - Royer-Labroche
1920 - Gérardin-Savers
1935 - Dufourq-Galliot
1946 - Labroche-Fort
Photos de groupe
Dans les rues
Les conscrits
Les conscrits de 1948
Généalogie
Famille Galliot
Mon ascendance Galliot
Famille Bourlier
Famille Marchal
Bibliographie et liens
Bibliographie
Liens
A propos de ce site
Plan du site
Vos remarques
Réalisation du site