Bassins ferrifères lorrains
Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Le minerai de fer en Lorraine

En Lorraine, la zone ferrifère la plus importante est située au nord :

-  Longwy (8 000 hectares),

-  Metz-Thionville (43 000 hectares),

-  Briey (43 000 hectares).

Le bassin du sud ou bassin de Nancy est très secondaire : 18 000 hectares seulement.

Les gisements présentent des couches alternées de minerais et de couches marneuses stériles. Ils plongent d’environ 1% vers le centre du Bassin Parisien, et possédent une bonne homogénéité et une grande régularité. Les bassins ferrifères nord et sud sont partagés, au niveau de Pont-à-Mousson, par une zone pauvre et inexploitable de 25 km de long.

Le minerai de fer se présente sous l’apparence d’une pierre rougeâtre, brune ou grise, formée d’une concrétion de petits grains agglutinés auxquels le nom d’oolithes (semblables à des oeufs de poisson) est donné. Ces oolithes possède un noyau siliceux, entouré de couches concentriques d’oxyde de fer hydraté. Ils sont soudés les uns aux autres par une gangue : généralement siliceuse dans le bassin de Longwy, et calcaire dans celui de Briey.

Pour débarrasser le fer des impuretés qu’il contient, une certaine quantité de chaux (castine) doit être ajoutée au minerai. A Briey, la richesse en chaux de la gangue était suffisante pour que le minerai soit fondu seul, sans ajout supplémentaire.

Le minerai lorrain ou "minette" contient 2% de phosphore, inconvénient éliminé par le procédé Thomas. Sa teneur en fer est médiocre : en moyenne 30 à 35%. Il faut donc extraire 3 tonnes de minerai pour obtenir 1 tonne de fonte.

Bassin ferrifère de Nancy (JPG)

Bassin de Nancy

Le minerai est extrait de trois manières différentes :

-  dans des carrières à ciel ouvert ou "minières", comme à Maron (mode d’extraction le plus ancien)

-  dans des mines à flanc de coteau : un tunnel débouche sur une ancienne minière et sert d’entrée à des galeries ramifiées (Longwy, Metz-Thionville, Nancy)

-  par des puits d’extraction d’une profondeur de 60 à 220 mètres qui dominent le paysage avec leurs chevalements métalliques (Briey)

Les galeries, à flanc de coteau ou reliées à la surface par des puits, sont larges et hautes (jusqu’à 5 mètres de hauteur) et la dureté des roches rend parfois inutile, tout au moins pour des "tailles" secondaires, le boisage des galeries.

L’abattage se fait souvent à l’aide d’explosifs, mais certaines roches se détachent tardivement et provoquent des accidents graves.

Cependant, la plus grosse gêne provient des abondantes venues d’eau sous ce plateau calcaire perméable. Pour cette raison, le fonçage de nombreux puits a été réalisé par congélation ou injection de ciment.

L’extraction de l’eau ("exhaure") grève les prix de revient et reste un gros souci des services techniques. La possibilité d’effondrements importants dans ce "karst" artificiel a toujours été envisagé

A l’automne 1996, à Montois-la-Montagne (57860), mais aussi à Roncourt, Sainte-Marie-aux-Chênes, Auboué), de nombreux terrains se sont affaissés avec, en corollaire, la fissuration ou l’effondrement des maisons qui étaient construites dessus : cent maisons ont été rasées.

En février 2000, 129 communes et 400 000 habitants sont touchés par ce problème.

A la fermeture des exploitations minières, il a été procédé à l’ennoyage du sous-sol. Le substrat minier, qui contient 35 % de fer, est soit calcaire, soit siliceux, et en diverses couches superposées des deux qualités : l’ennoyage a provoqué un tassement des piliers résiduels et parfois l’effondrement.

Huit mines étaient réunies par le fond : Orne, Pauline, Sainte-Marie-aux-Chênes, Roncourt, Paradis, Auboué, Lorraine, Ida).

Après son extraction, le minerai de fer est envoyé aux usines métallurgiques, souvent voisines, qui se chargent de sa transformation en fonte ou en acier et de l’utilisation des résidus.

A Chaligny, le minerai de fer, extrait du Val Fleurion et du Val de Fer, était traité à l’usine de Neuves-Maisons.

Sites externes

Faire un clic droit sur les liens ci-dessous :

-  L’après-mines en Lorraine : les risques liés aux anciennes exploitations minières.

-  Mines et industrie du fer : la page "mines en 1952" explique particulièrement bien le travail du mineur dans les mines de fer.

-  Ecomusées des mines de fer en Lorraine

-  Annuaire des activités souterraines et artificielles : mines, catacombes, villages troglodytes, etc.

Annuaire des activités souterraines et artificielles (JPG)




Mis en ligne le lundi 17 juillet 2017 par Axsane
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