Marié en 1284 avec Elysans de Vergy, dame du Fay
Fille de Jean 1er, seigneur de Vergy et de Marguerite de Noyers
° 1267, + 1312
Dont 4 enfants :
En 1277, il concède en fief à Liébaut de Bauffremont cent livres de tournois à prendre sur le village de Maron et le grand four de Chaligny.
A titre d’indemnité de dommages, le seigneur de Chaligny et son épouse Elysans octroient le grand four banal, situé à Chaligny-le-Mont, au monastère de Clairlieu, qui a également le droit d’extraire le minerai de fer de Chaligny, sans payer de redevance.
Héritage de Henri 1er : par acte du 26 août 1280, Henri II conserve le comté de Vaudémont, la seigneurie de Chaligny et les principales possessions de la famille, tandis que Jacques, frère d’Henri II, reçoit Bainville-aux-Miroirs et autres biens, dont 140 "livrées de terre" assignées provisoirement à Chaligny", puis transférées définitivement à Bainville-aux-Miroirs.
En 1284, l’abbaye de Clairlieu obtient un droit d’usage sur une portion de la forêt (qui prit le nom de "bois du Four") afin d’entretenir le four banal de Chaligny.
Un deuxième acte datant d’octobre 1291, octroie à Jacques une rente sur les revenus de Chaligny et les deux moulins du ban de Chaligny avec la banalité qui en est le complément (le premier situé vers l’étang de Chavigny, au dessous du petit bois de Chasnois, et l’autre près du pré des Gemnées). Le cours de la Moselle n’avait pas encore été rectifié et venait jusqu’au pied de la colline de Chaligny. Cet acte stipule en outre que les habitants de Pont Saint-Vincent (sans moulin sur leur territoire) doivent faire moudre leurs grains à l’un des deux moulins de la seigneurie de Chaligny.
Henri II meurt, à la mi-juillet 1299, au cours d’un combat naval contre les Aragonais, au large de la Sicile.
Remiremont est certainement le plus illustre couvent de toute l’Europe. Fondé vers 620, il dépend directement de l’Empereur et l’Abbesse, élue parmi la haute noblesse, prend le titre de Princesse d’Empire, puis de Princesse du Saint Empire Romain à partir de 1290.
D’après Hélyot : "Ces dames sont habillées au choeur comme des séculières ; elles ont seulement un grand manteau noir doublé d’hermine, à queue traînante de deux ou trois aulnes. Elles ne peuvent porter des étoffes que de couleur modeste, comme le noir, le brun, le blanc, et des rubans de même, elles sont toujours habillées de noir à l’église". Le nombre des dames est de 72 et 8 prêtres séculiers sont à leur service.