Expressions lorraines
Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Expressions lorraines

-  Avoir les cheveux raides comme la Côte de la Justice (origine : village de 54-Maron)

-  Je ne t’ai pas demandé si ta grand-mère faisait du cheval à quatre pattes sur un tonneau

-  "Qu’est-ce-que tu tousses tant, t’as un chat dans la gorge" (origine : Chaligny)

-  Passer le balai : balayer

-  La Lorraine, c’est 6 mois d’hiver et 6 mois de mauvais temps

-  Il fait bon chaud

-  Pousser des braillées : pousser des hurlements

-  Lancer des fions à quelqu’un : dire des méchancetés à quelqu’un

-  Il retire d’après sa mère : il ressemble à sa mère

-  Ça ne vaut pas tripette : ça ne vaut pas cher, Ça n’a pas beaucoup de valeur. Cette expression peut concerner aussi une personne : "Celui-là, il ne vaut pas tripette !"

-  Mange voir ça, regarde voir ça...

-  Ferme ta brayatte, l’oiseau va s’envoler !

-  Y t’a drôlement dégagé la pouillatte, le coiffeur ! Mets ton cache-nez dans ton cou, autrement, tu vas attraper froid !

-  Passer la relavotte pour faire propre la table

-  Tuer le chien : "Aujourd’hui, on tue le chien, demain il peut pleuvoir" : rentrer la dernière voiture de foin, de céréales, achever un gros travail ou faire la fête à cette occasion

-  Un vrai repas de chien crevé : quand on a bien mangé

-  Ça n’te rointe(ou roite) me mo pia ! : ça ne te regarde pas, mon petit !

-  Côbie de maux pour came rie : combien de mal pour rien

-  Avoir la treuille : dans le vocabulaire des sidérurgistes et des mineurs, signifie : des pannes ou un problème sur le lieu de travail.

-  Il broussine à peine, l’ eau ne coule pas dans le caniveau : ce n’est pas cette pluie qui va nous empêcher d’aller travailler dans les champs

-  Il s’est encore endormi sur le pané de chemise à sa femme : se dit de quelqu’un qui s’est levé en retard

-  Tais donc ta grande jatte : ordre pour faire taire un bavard

-  Tout partout : vraiment partout. "Partout" est précédé de "tout" pour en renforcer le sens.

-  Sans que j’le voye : sans que je le voie. Le verbe "voie" est prononcé "voye"




Mis en ligne le mercredi 22 novembre 2006 par Axsane
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