Le 1er photographe de Chaligny
Les oculi de l’église de Chaligny

Nouvelle photo de groupe : les conscrits de la classe 1948

Emile Constant NICOLLE

Emile Constant NICOLLE, photographe à Chaligny (JPG)

Emile NICOLLE
photographe à Chaligny

Emile Constant NICOLLE

Fils de Joseph (+ avant 1885) et BRUNIER Marie Odile

Né à Chaligny, le 12 mai 1859
Décédé à Chaligny le 4 juillet 1936, à l’âge de 67 ans d’une angine de poitrine

Marié le 8 décembre 1885 à Chaligny avec
GEORGE Marie Elise
Fille de Jean Baptiste Zéphirin et PISOT Françoise

Leur fils, Gaston Jules Raoul, meurt le 25 mai 1911 à Chaligny, à l’âge de 24 ans.

Ils adopteront ensuite Renée Revemont, épouse de Georges LABROCHE (clairon de l’armistice).

Emile NICOLLE est horloger et partage son magasin, situé place de la Fontaine (actuelle place de la République), avec l’épicerie-mercerie de son épouse, Mme NICOLLE Marie Elise, née GEORGE.

Magasin d'Emile NICOLLE, place de la République à Chaligny (JPG)

Le magasin de Mr et Mme NICOLLE :
montres et réveils dans la vitrine de gauche,
et alimentation dans celle de droite.

Dans son magasin, Emile NICOLLE mesure le temps : le temps qui passe, court, s’enfuit inexorablement seconde après seconde, scandé par le tic-tac des montres et des réveils qu’il vend ou répare.

Il est fasciné par la notion de temps : celui que montres, réveils, horloges mesurent, mais aussi celui du bref instant de vie que la photo immobilise pour toujours.

C’est pourquoi, après avoir acheté tout le matériel du parfait photographe, il arpente Chaligny, trépied sur le dos et musette en bandoulière.

Témoin attentif de son temps, ses plaques de verre (négatifs de l’époque) relatent tous les événements de la vie des Chalinéens : mariages, fêtes, grèves, mais aussi le village et ses rues, les places, la fontaine, les lavoirs, l’église et les cafés, et tout ce qui suscite son intérêt.

(JPG)

Les nombreuses photos qu’il a prises, imprimées sous forme de cartes postales, racontent, mieux que des mots, la vie quotidienne de Chaligny au tout début du 20ème siècle.

Pour nous, elles sont comme une machine à remonter le temps : nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, et quelquefois nos trisaïeuls (suivant notre âge) "reviennent à la vie " et cessent soudain d’être seulement des noms sur un acte d’état-civil pour devenir une personne au visage souriant ou grave, heureux ou triste, avec ses attitudes, son habillement et son allure générale.

Dans son magasin de la Place de la Fontaine (maintenant place de la République), Emile NICOLLE avait installé un décor qui se déroulait et s’enroulait (semblable à celui de la photo ci-dessous utilisé pour les photos en extérieur), et devant lequel il avait placé une chaise ancienne sculptée pour les poses assises ou appuyées.

Photo originale et identique à la plaque de verre (JPG)

1910. Mon grand père maternel
Prise de vue originale et identique au
négatif (plaque de verre)

Photo telle qu'elle était remise au client (JPG)

La photo définitive, telle qu’elle
était remise au client

Alors qu’il s’adonnait à sa passion dans son petit village de Lorraine, Emile NICOLLE, n’a jamais pensé que ses photos le rendrait un jour célèbre dans le monde des brocanteurs et des collectionneurs de cartes postales anciennes de la France entière.




Mis en ligne le lundi 19 novembre 2012 par Axsane
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