Etymologiquement, "photo" signifie "lumière" et "graphie" : "inscription ou écriture". Ce terme, inventé en 1836 par Sir John William Herschel en Angleterre, désigne le procédé utilisé pour transformer en un dessin inaltérable, par des procédés chimiques, les images reçues dans la chambre noire sur une couche de substance chimiquement sensible à la lumière, comme le nitrate et le chlorure d’argent.
La photographie résulte de la combinaison de deux disciplines : l’optique (chambre noire) et la photochimie (plaque sensible).
En ce qui concerne l’optique : la première chambre noire date de 1545. C’est une pièce d’habitation dont un des murs est percé d’un trou. En 1550, Jérôme Cardano y place une lentille biconvexe. En 1568, un diaphragme est ajouté par Barbaro, et en 1573, un miroir redresseur par Danti. Le but de cette recherche est uniquement le dessin.
Quant au nitrate d’argent, ses propriétés sont connues depuis plus de mille ans pour teindre fourrures, bois et plumes en noir, mais c’est seulement en 1725, que Johann Henrich Schulze découvre que la lumière est la cause de ce noircissement.
A partir de 1801, les chercheurs pensent à allier les résultats obtenus en optique à ceux de la photochimie.
Johann Wilhelm Ritter, physicien allemand, est le premier à tenter d’obtenir une image en utilisant la chambre noire, mais sans succès. En 1816, Nicéphore Niepce obtient de pâles négatifs avec du chlorure d’argent, puis s’associe avec Louis Jacques Mandé Daguerre.
Après la mort de Niepce en 1833, et à la suite de différentes tentatives, Daguerre obtient enfin une image à laquelle il donne son nom : le "daguerréotype", fruit d’un procédé long et laborieux, mais au résultat parfait, divulgué le 19 août 1839. Le seul inconvénient était que Daguerre fixait l’épreuve dans la chambre noire, et par conséquent, il n’obtenait qu’un exemplaire par pose. Ce procédé a été abandonné, mais le concept de la photographie était né.
Un appareil photo, lourd et encombrant semblable à celui employé par Emile NICOLLE à Chaligny
Les techniques modernes : obtention de positifs (sans limite de quantité) à partir d’un négatif, s’inspirent des travaux de William Henry Fox Talbot, contemporain de Daguerre. Notons que les premières émulsions au gélatino-bromure d’argent datent de 1868.
Ces boîtes, contenant des plaques de verre au Gélatino-Bromure d’Argent, dataient du début du 20ème siècle.
En juillet 1957, la société Kodak propose sur le marché les Brownie Starmatic, qui se déclinent en 7 modèles différents.
Plus de 10 millions de ces appareils sont vendus au cours des cinq années suivantes, surtout en raison de leur prix attractif : 5 000 anciens francs pour le Brownie Starlet.
Descriptif :
Corps en plastique moulé
Lentille Dakon
Obturateur rotatoire
Deux possibilités d’exposition : soleil voilé et soleil brillant
Pellicule 127, soit un négatif de 4 x 4 cm
A partir de 1961, apparait le Brownie Bullet 11 destiné à remplacer le Brownie Starmatic en juin 1962.